Voies vers la délivrance

Introduction

A lire avant de poursuivre  : Texte de base[1] : Psaumes 34.

Quand on évoque la délivrance, cela suppose qu’il y a, dans sa vie, une situation pour laquelle on n’est pas à l’aise, une situation pour laquelle on souffre, une situation qui, pour parler simplement, semble handicapante, gênante, qui empêche la personne qui la connaît, qui la vie, qui l’expérimente, de pouvoir vivre comme elle le souhaite, de pouvoir mener une vie bien épanouie.

Nous allons essayer, au travers de ce 34^ème Psaumes, de mettre en lumière quelques-uns des moyens, des voies, à notre disposition pour parvenir à la délivrance. Parmi ceux-ci, nous en épinglerons 3, à savoir :

• louer Dieu
• chercher Dieu
• et craindre Dieu

Pour ce faire, nous allons parcourir notre texte de base et prendrons aussi, pour plus de compréhension des différents points, d’autres textes dans la Bible.

LOUER DIEU

Verset 2 (v2)[2]: Bénir l’Eternel en tout temps … (le louer)

V3: Se glorifier en l’Eternel …

V4 : Exaltons l’Eternel … Célébrons son nom

David dit qu’il bénira l’Eternel en tout temps. Il dit, en d’autres termes, qu’il le bénira quelles que soient les circonstances, joyeuses, ou malheureuses. Ces versets nous renseignent sur la bonne attitude à avoir en toute circonstance. Il s’agit-là d’une décision de mon coeur : je choisis de bénir l’Eternel en tout temps.

Pour se glorifier dans le Seigneur, on doit se laisser transformer à l’image de Christ[3].

Mais en fait, que veut dire bénir l’Eternel ?

Lisons aussi le Ps.103[4].

Après la lecture de ce Psaumes, peut-on dire que David maudit l’Eternel dans ce passage ? Non, car il ne fait que dire de bonnes choses pour Dieu. Maudire est une contraction de deux mots, « mauvais » et « dire ». Maudire, c’est quand on dit des mauvaises choses sur Dieu, sur quelqu’un, sur une personne quelconque.

Il y avait quelqu’un dans la Bible, qui avait tant souffert dans sa chair au point que sa femme lui conseilla de maudire Dieu et de mourir, dans le but d’abréger ses souffrances physiques. Cette personne a répondu : non, je ne maudirai pas l’Eternel ! Pourquoi devrais-je le maudire à cause de mes souffrances physiques (ou autres) ? Cet homme avait fait le choix de rester intègre dans sa foi en Dieu ; il ne s’est pas compromis avec des mauvaises paroles.[5] Et nous savons qu’à la fin de l’épreuve qui fut la sienne, Dieu l’a relevé de ses souffrances et l’a béni.[6]

Le psalmiste pouvait exhorter son âme à bénir l’Eternel[7]. Il exhortait son âme, il l’encourageait, il la poussait à bénir l’Eternel, quelle que soit son humeur, son état du jour, dans la joie ou la tristesse, le psalmiste voulait que son âme bénisse le Seigneur. Louer Dieu, c’est le bénir, l’exalter, le célébrer ; et cela doit être une décision ferme du cœur.

CHERCHER DIEU

Quand on cherche l’Eternel, Il répond[8].

Quand on crie à l’Eternel, Il entend et Il délivre de toutes les frayeurs que l’on peut avoir, de toutes les détresses que l’on peut connaître.[9]

Le cri est généralement un son puissant, qui suppose une certaine intensité dans la joie (le bonheur) ou la douleur (le malheur) vécue. Dans le verset 7, on évoque un malheureux qui crie, et on nous précise qu’il crie à l’Eternel.

Dieu lit dans nos cœurs[10] (Lc 16 :15) ; on ne peut pas essayer de paraître sincère devant lui si en réalité on ne l’est pas. Il n’ y a pas de place pour la comédie, le théâtre, dans la présence de Dieu car cela ne marche pas et ne marchera jamais avec Dieu. On doit être sincère sinon on n’aura pas de réponse de sa part.

Chercher l’Eternel, c’est tourner vers Lui ses regards, c’est-à-dire s’attendre à Lui,  en croyant qu’il est en mesure de me répondre, d’agir, de faire ce pour quoi je le recherche.

Des garanties sont attachées à la recherche de Dieu

Citons parmi celles-ci : la joie (et la paix), ne pas avoir honte, la sécurité, disposer de biens, être délivré.

La joie : on est rayonnant de joie quand on tourne vers Lui nos regards. Ceci indique l’état joyeux de son coeur qui a trouvé satisfaction par rapport à une préoccupation, par rapport à un problème ; il y a dorénavant la paix à ce sujet. Cette paix intérieure que Dieu seul peut nous donner, une paix profonde qui tranquillise, qui calme, qui (r)assure[11].

On n’aura pas honte d’avoir fait appel à Dieu car il est toujours fidèle à sa parole : ce qu’il promet, il l’accomplit certainement.[12]

Le verset 8 (du TB) dit que l’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent … et les arrache au danger. Cela indique qu’on n’est pas tout seul. Nous sommes donc en sécurité.

Le verset 11 (TB) nous indique que ceux qui cherchent l’Eternel ne sont privés d’aucun bien, car Dieu pourvoit à leurs besoins et les comble. Nous disposons donc des biens dont on a besoin.

Et au verset 20, on dit que le juste est toujours délivré de ses malheurs. La délivrance est là pour nous.

N’oublions pas non plus ce passage de la Bible, déjà cité dans le message précédent (Je veux gagner ma vie) où le Seigneur nous dit de chercher premièrement le royaume des cieux car tout le reste nous sera donné par-dessus.[13]

CRAINDRE DIEU

v.10 : Craignez l’Eternel, vous ses saints !

v.12 : Venez, mes fils, écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de Dieu.

En d’autres mots, dans le verset 12, on nous invite à écouter pour apprendrela crainte de Dieu.

Le fait de devoir apprendre la crainte de l’Eternel marque une distinction nette entre la crainte et la peur.

La peur est quelque chose d’instinctif, d’automatique, en réaction à un (des) élément(s) déstabilisant(s). Pour exemple, on peut aisément reconnaître que l’on a peur (des conséquences) d’entrer au chômage ; on a peur d’être face à face avec un grand fauve, une bête sauvage, un ours, … ; on a peur d’un krach boursier ; peur d’une séparation amoureuse ; peur de quelque chose de monstrueux ; … ; on a peur de … la liste peut être très longue !

La peur ne s’apprend pas ; on ne l’enseigne pas ; c’est quelque chose d’instinctif, d’automatique.

La crainte de Dieu, c’est comme une discipline (au sens le plus large du terme) à apprendre : il y a des préceptes, des éléments fondamentaux, des éléments de base et essentiels à mettre en place pour que la crainte de Dieu soit bien assise en nous. Ce n’est pas automatique, ce n’est pas instinctif, cela s’apprend : « Je vous enseignerai la crainte de Dieu », dit le Psalmiste[14].

Notons que, dans certaines tournures de phrase, « la crainte » peut signifier « la peur » comme dans Ps.27 :1 ; Ps.38 :19 ; Pr.29 :25 ; Jn.7 :13. [15]

Cependant, Jos.4 :24[16] nous dit d’avoir toujours la crainte de Dieu. Cette crainte n’a rien à voir avec la peur parce que Dieu est notre Père et l’on ne doit pas avoir peur de son père car  cela ne serait pas normal d’avoir peur de son père. Un père n’est pas (ou ne doit pas être) effroyable; un père n’est pas (ou ne doit être) un tyran. Abba Père[17] ! Dieu est notre Père à tous !

Le Ps. 19 :10[18] nous dit que « la crainte de Dieu est pure … ».

Et au chapitre 111^ème des Psaumes, au verset 10, il nous est dit que « la crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse … »[19]

Comment peut-on parvenir à avoir la crainte de Dieu ?

Nous pouvons avoir l’assurance d’y arriver parce que Dieu lui-même s’est engagé à mettre sa crainte dans nos cœurs.[20] Notre devoir est de l’écouter et de nous laisser enseigner par Lui (cfr Ps.34 :12). Amen !

Pr.2 :5 nous dit « Alors tu comprendras la crainte de l’Eternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. »[21]

Focus sur le malheur : Qu’en est-il du juste et du méchant, face au malheur ?

Au verset 20, il est dit que le malheur peut toucher aussi bien le méchant que le juste. Quand il y a une catastrophe naturelle, comme celle qui a dernièrement frappé la côte Est des USA (Etats-Unis d’Amérique), il peut arriver qu’elle provoque des dégâts aussi bien chez les non-croyants que chez les croyants. On n’en est pas toujours exempt.

Néanmoins, la Bible nous dit que le juste sera toujours délivré du malheur qui le frappe. Cela est une promesse que Dieu fait à ses enfants, à ceux qui croient en lui. C’est une promesse ; amen ! Il faut saisir la promesse.

Contrairement au juste, le méchant, cependant, n’a aucune garantie de s’en tirer sain et sauf du malheur qui le touche et qui pourrait le tuer de manière diverse et quelconque (il pourrait sombrer dans la dépression ; ou tomber entre les mains de plus méchant que lui ; etc.).[22]

Il y a aussi cette promesse de Dieu de châtier les ennemis du juste car qui touche à un enfant de Dieu, touche à la prunelle de l’œil de Dieu lui-même ; ce qui ne le laisse pas indifférent ![23]

CONCLUSION

Enfin, au verset 23, il nous est dit que l’Eternel délivre l’âme de ses serviteurs, et tous ceux qui l’ont pour refuge échappent au châtiment.[24]

Cette promesse de délivrance et de salut nous est encore confirmée dans les évangiles par le Seigneur Jésus-Christ lui-même qui nous dit, en Jn.5 :24 ce qui suit [25]:

« En vérité, vérité, je vous le dis, celui qui croit ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »

Ce Dieu qui peut nous délivrer de nos tracasseries quotidiennes nous donne, en la personne de Jésus-Christ, si nous croyons en lui, la possibilité d’être délivré de TOUT ce qui nuit à la vraie vie. Et la délivrance suprême ou ultime que chacun doit connaître est celle de son âme qui doit être délivrée de la mort due au péché.[26]

Le Seigneur veut que nous vivions pleinement ! Amen !

Dieu vous bénisse.

Question :

A la lumière de cette parole, te sens-tu interpellé(e) par le Seigneur ? Y-a-t-il quelque chose qui te bloque, qui te retient dans les chaînes du malheur ?

Si tel est le cas, alors exerce ta foi :

1. en bénissant le Seigneur pour le malheur que tu as connu
2. en recherchant le Seigneur de tout ton cœur, en t’attendant à lui
3. en apprenant la crainte de Dieu dans ta marche de tous les jours

Alors ta délivrance commencera à poindre à l’horizon.[27]

Amen !